Le vélo de Gil est particulièrement inspiré : écoutez-le.
A t’attendre
Ho oui je suis là, à t’attendre,
Que tu veuilles enfin me prendre,
Que tu sois rude ou tendre,
En silence ou en esclandre,
Je reste là, impatient,
A languir de ce moment,
A rêver à chaque instant,
Quand vas-tu prendre le temps ?
De me tenir par les mains,
Tes cuisses le long de mes reins,
Me serrer bien fort contre toi,
En étreinte de tes bras.
Et de chaque coup donné,
Goulument nous avalerons,
Les plaisirs de volupté,
Et les fruits de la passion,
Et la sueur perlera,
Sur ton corps déchaîné,
Quand de peine, tu crieras,
De tes efforts, tant épuisé.
Au sommet, la jouissance,
De ton dernier souffle expiré,
Et en ultime espérance,
De l’eau pour te désaltérer.
Parfois te manque le courage,
De revenir sur mon dos,
Alors je t’attends, dans le garage,
Ne m’oublie pas, moi, ton vélo.
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