samedi 22 juin 2024

Dolomites dernière

Dernière mais somptueuse balade dans une vallée isolée et enchanteresse. Ce matin il fait frais, 14°C, mais le soleil occupe un ciel tout bleu. Après une descente fastidieuse dans la vallée de l'Alta Badia, nous pénétrons dans cette vallée sauvage de San Vigilio de Marebbe, puis une petite route de montagne mais toute droite nous conduit au refuge de Pederu. Elle traverse un paysage superbe, alternant prairies et bois de sapins, le tout enserré dans une étroite vallée dominées par les falaises dolomitiques. 

 


Nous passons un bon moment à admirer le paysage du cirque qui s'offre à nous. Il y a un peu de monde, des cyclotouristes, des VTT, des randonneurs. Le refuge nous accueille avec un pot apprécié offert par Pascale, puis nous pique-niquons devant le spectacle de la nature.


Vers 13h, les nuages commencent à arriver, l'orage est prévu vers 14h, nous entamons la descente très douce qui nous laisse le temps de remplir nos yeux du charme des lieux. 

La remontée vers Badia est aussi fastidieuse qu'à l'aller mais les Bleuets aiment bien rouler rapidement sur ces routes.. Il ne nous reste plus qu'à faire les bagages, charger les vélos, et demain à la première heure nous repartons vers l'Astarac.

Ce fut un beau séjour, riche en découvertes, avec un temps idéal pour notre activité. Nous avons profité des routes magnifiques, des cols haut perchés : un bonheur pour les cyclo-montagnards. Une belle réussite, un groupe sympa, pas d'accident. Un grand merci aux organisateurs et aux participants.

JFR

vendredi 21 juin 2024

4 cols à plus de 2000m

Vendredi 21 juin 
La brume est dense dès le matin, le soleil pointe timidement un rayon ici ou là, la journée pourrait bien être compliquée par des orages. Nous partons à 8h30 pour une rude journée de 104km et 3000m de dénivelé. La troupe a minci un peu, ça se bouscule pour conduire les véhicules d'accompagnement. Notre rando commence par le magnifique Passo Gardena que nous avons escaladé par l'autre côté. Ce versant est bien plus esthétique et très agréable à monter.
 
 
Regroupement général au col, notre chauffeur Patoche, toujours attentionné, nous a acheté des fruits. Ça fait du bien. La descente est vite avalée et nous abordons le deuxième col, le Passo Sella que nous avons grimpé de l'autre côté. Très belle route, pente raisonnable. Un grand nombre d'inconscients Suisse ou Allemand, voire Italiens, à bord de voiture de luxe Porsche ou Mazerati, prennent la route pour un circuit d'entrainement et ne tiennent pas beaucoup compte des pauvres cyclistes que nous sommes. Heureusement quelques bandes cyclables se présentent parcimonieusement.Un vent violent nous attend au sommet mais ne nous empêche pas de profiter du point de vue.
 

La descente est longue jusqu'à Canazei, pied du Passo Fedaia, et la circulation est dense.Le groupe s'arrête pour le repas de midi, Jeff préfère monter le col. Quelques gouttes de pluie refroidissent certains qui préfèrent monter le col en voiture : Hou !!
On se retrouve au col, il ne pleut pas et le vent est calme. La vue sur le glacier de la Marmolada est grandiose : il reste encore beaucoup de neige sur cette face nord à 3300m.
 

La descente est longue jusqu'à Caprile, le début surtout avec des pentes impressionnantes de 15% sur 5km. Puis nous remontons pour une interminable ascension vers le col de Falzarego que nous avons déjà gravi hier. La pluie nous surprend pendant la montée, heureusement légère et pas gênante. Les cyclos commencent à tirer la langue. Enfin le col à 2117m et son voisin le Valparola 2200m, qui se trouve être le cinquième 2000 de la journée.

Le temps maussade ne nous incite pas à flemmarder et nous plongeons dans la descente rapide et mouillée pour retrouver nos pénates. Malgré une atmosphère voilée, due en partie aux particules de sable venant d'on ne sait où, et qui ont laissé des traces sur nos destriers, nous avons profité au maximum de cette rude et magnfique journée.

Demain petit parcours et après demain retour au bercail.

Un petit mot sur notre hôtel : c'est une superbe demeure, manifestement ancienne mais bien rénovée, un ancien relais de poste. D'où son nom, Ustaria Posta.

Chambres récentes et bien équipées, service irréprochable. Le personnel est très aimable et à l'écoute, mais il ne parle pas français (à part une jeune serveuse qui se débrouille). Ici on parle Ladine, un dialecte Austro-Italien, Autrichien, Allemand et Anglais. C'est vrai qu'on a pas vu beaucoup de Français. Les repas sont copieux et bien préparés.

jeudi 20 juin 2024

Cols de Campolongo, Falzarego et Valparola

 Jeudi 20 juin

Journée de transition, le temps transite vers l'orage, le circuit transite vers le plus facile et les cyclos aspirent à des pourcentages plus accessibles.

Départ vers le sud en direction de Corvara où nous allons grimper le Passo Campolongo déjà cité. Pas de regret, c'est une montée plaisante dans tous les sens du terme. Descente vers Arraba puis direction plein est sur une magnifique route en balcon au dessus de la vallée de Livinallogo del col di Lana. Faux plat descendant agréable, sous l'oeil froid mais bienveillant du glacier de la marmolada (celui qui s'est effondré il y a 2 ans).

Le col Pordoi avec, en arrière plan, la face nord de la Marmolada et son glacier. 

A Andraz débute la montée du col de Falzarego : 10km avec une pente raisonnable, qui nous change de la veille. Belle route, montée régulière, mais peu de vue et peu de circulation. J'aperçois sur le bas-côté trois fleurs inhabituelles en montagne, des fritillaires: pas la possibilité de m'arrêter, je me dis que j'en verrai plus loin pour les photographier. Je passe donc le reste de la montée à scruter les bordures, et je ne vois plus le temps passer, je ne pense plus à l'effort. Je me retrouve au Passo Falzarego sans fatigue et sans avoir trouvé mes fritillaires. Afficher l'image d'origine 

Nous retrouvons au col la cohue habituelle, voitures, motos, pétarades. Il reste un km pour accéder au Passo Valparola où tout le monde se regroupe pour casser la croûte.



 Curieux paysage, on dirait un Lapiaz comme on trouve dans les Pyrénées, du côté du pic d'Anie


Il nous reste 17 km de descente rapide pour retrouver notre hôtel. Ce fut une belle balade, un peu gâtée par un temps très brumeux mais doux, >20°C.

Nous avons parcouru 57km avec un dénivelé de 1400m

mercredi 19 juin 2024

Les trois cimes du Lavaredo

Grand beau temps ce matin, température 18°C au départ. Nous allons en prendre plein les mirettes. Nous rejoignons le départ de la randonnée en voiture, à Cortina d'Ampezzo, grosse ville touristique réputée pour ses sports d'hiver, elle a organisé les JO en 1956. Le cadre est superbe.
  Une fois les vélos déchargés nous nous élançons sur notre boucle qui nous conduit au belvédère des 3 cimes, après une montée de 25km. Ça monte fort dès le début et nous passons après 10km le Passo de Tre Croci où la vue sur le massif dolomitique est déjà intéressante.
 
Le cheminement jusqu'au pied des 3 cimes commence par une longue descente, encombrée de voitures sur les bas côtés, sans doute des randonneurs..
Il se poursuit par un long faux plat jusqu'au lac de Misurina où nous sacrifions au casse-croûte.
 

Il nous reste 7km pour atteindre le sommet, et ce sont les plus durs. Un premier kilomètre à 15% de moyenne nous met dans l'ambiance immédiatement. Nous arrivons à un péage où les voitures font la queue pour pouvoir monter. Un km de petite descente nous dépose au pied du mur terminal. Les 4,5 derniers kilomètres seront terribles : même mon assistance électrique me suffit tout juste. Nous tournons à 14 à 15%. Je plains les musculaires !

Enfin le sommet : je suis un peu déçu du spectacle, en fait de 3 cimes, il n'y en a que 2 de visibles.




Les arrivées des Bleuets s'échelonnent pendant un bon moment, heureusement la température est clémente et nous n'avons pas froid. Après un bon casse-croûte et s'être rassasiés du spectacle, nous nous élançons dans la descente pour un long retour vers nos voitures.

Nous avons parcouru 55 km et escaladé 1500m de dénivelé.